Je marchais en direction de Kimaneh toujous un peu confus par ce qui s'était passé au château. Tout s'était passé si rapidement. Cette jeune femme qui tomba sur Sevastian, ensuite le sac de la jeune femme se brisa, une énorme quantité de joyaux s'éparpillant sur le sol et pour finir Sevastian me demandant de quitter et moi quittant simplement sans mots-dire. Je ne suis toujours pas sûr d'avoir tout suivis. Enfin, je venais à Kimaneh infomer à ma famille que j'aurais sûrement ce travail au château. De plus,je devais bien dormir à un endroit, avec le peu d'argent que j'avais, je n'aurais pu dormir dans un hotel de Astraem. Le chemin Astraem/Kimaneh était assez long mais j'avais le temps de m'y rendre avant le coucher du soleil. Durant le trajet, j'arriva à ne pas trop penser, ce qui était plutôt éttonant. Peu importe. J'étais enfin arrivé à Kimaneh et cela avant la noirceur, comme prévu. Première chose que je remarqua à mon arrivée, le regroupement de personnes au millieu du village. Je tenta de m'approcher, question de voir ce qui s'y passait.
- Nathaniel. Nathaniel!
C'était mes deux jeunes frères. Ils se jetèrent à mon cou, les larmes aux yeux.
- Puis-je savoir ce que vous avez?
- C'est père. Un homme, dit-il en retenant un sanglot. Un homme a tué père.
Les deux repartirent à pleurer de plus belles. Les larmes me montèrent également aux yeux. Je bouillais de rage contre cet abruti qui a décidé de s'en prendre à un misérable homme.
- Savez-vous qui a fait cette euh... Acte?
Ils pointèrent simplement dans un direction. Dans cette direction, il s'y trouvait un homme à la longue chevelure rousse qui, de loin, ne semblait pas plus gros que moi. Je m'avanca vers lui. D'un coup, je me sentais minuscule. Du haut de mes 5,10 pieds, je ne faisait sûrement pas le poid contre ce colosse d'au moins 6 pieds. Malgré tout, la colère, ou dirais-je plutôt la tristesse, me donnait un certain courage. Je continua ma route en direction du colosse. Même avec sa forte taile, ses cheveux roux lui donnait un air de cartoons. J'étais maintenant devant lui et sans penser, je le frappa au ventre de toute mes forces. J'aurais cru qu'il aurait au moins fait mine d'une petite douleur, mais rien. Il restait de glace. Je me sentais si stupide, lui, il était armé et moi, j'aurais peine à soulever une brique. Me voilà dans une fâcheuse situation. Il serait si simple pour lui de me tuer avec sa glaive, comme il avait probablement tuer père. Je voulais m'enfoncer dans le sol. À la place, je m'éffondras sur ce dernier. En pleurs. Encore plus vulnérable qu'une souris dans un piège à souris.